Dans une déclaration après le match, Galtier a dit : nous avons affronté une très bonne équipe, bien organisée, agressive et qui a mis beaucoup d’intensité dans le match. En première période, nous avons connu un léger flottement. Nous avons manqué d’intensité et de qualité technique dans nos relances habituelles. Les positions entre les joueurs n’étaient pas optimales, avec trop de distance entre nos milieux de terrain et notre secteur offensif. Malgré cela, nous avons eu deux opportunités, mais c’est Al Rayyan qui s’est procuré les meilleures occasions en première période. Heureusement, notre gardien a été excellent et décisif.
Il a ajouté : En seconde période, nous avons mieux débuté. Nous avons repositionné certains joueurs dans des zones clés pour améliorer notre maîtrise technique, ce qui a porté ses fruits. Cependant, le tournant du match a été l’expulsion d’un joueur d’Al Rayyan, nous offrant une supériorité numérique. Malgré cela, nous sommes déçus, car nous n’avons pas su exploiter cet avantage. Bien que nous ayons dominé, nous avons manqué de patience et de fluidité dans notre jeu. Nous avons perdu trop rapidement le ballon et nous sommes précipités dans nos attaques, accumulant beaucoup de déchets offensifs.
Il a poursuivi :Je regrette également le manque de présence dans la surface adverse. Des joueurs comme Luis ou Junior auraient dû se retrouver plus souvent dans cette zone, mais ils ont évolué dans des positions plus confortables. Nous avons manqué d’agressivité et de détermination dans la surface, ainsi que de patience dans la construction du jeu. Nous aurions dû mieux alterner les côtés pour créer des décalages, mais nous avons parfois cédé à la nervosité, ce qui a rendu le match stérile pour nous.
Il a conclu par : C’est dommage, car nous avions l’avantage numérique. Nous connaissions aussi les autres résultats de la journée : Al Gharafa avait battu Al Al Ahli et le Qatar avait aussi remporté son match contre Al Sadd. Nous n’avons pas su en profiter. Nous repartons avec un point, mais je ne suis pas certain que nous méritions plus, même avec notre supériorité numérique, à cause de nos nombreuses imprécisions, précipitations et notre manque de sérénité dans les moments décisifs.
